
Comme ça vient et jusqu’où ça va I Jean-Paul SPORTIELLO
août 1 - août 31
Dans cette exposition, la figuration peut parfois s’affranchir du réalisme et tendre vers l’abstrait. Au sein d’une vaste image, les petites scènes s’imbriquent les unes aux autres telles les maillons d’une chaîne, invitant le regard à passer de l’une à l’autre.
Un processus créatif qui s’inspire du jazz et de la musique baroque. Au jazz, l’artiste emprunte l’art de l’improvisation, l’enchevêtrement des lignes mélodiques et des rythmiques qui swinguent.
Et le baroque lui inspire le sentiment du sacré, la spiritualité, la lenteur et le goût des cimes. Figuratives toujours, ses images, plus proches du dessin que la peinture, associent également le trait et la couleur. Jusqu’à la limite de la saturation du regard. Avant que ça ne devienne chargé à outrance et illisible.
Jusqu’à ce que le puzzle soit complet. Sans pièce manquante. Sans fausse note. Il n’y a alors plus rien à enlever, ni à rajouter.